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Les gendarmes et les voleurs de temps 2017

Le trail des gendarmes et voleuses : le 5 km féminin

La pluie s’atténue… la foule s’agite… le temps avance et le cœur s’accélère, l’adrénaline coule dans nos veines …

Audrey et moi rejoignions en trottinant le départ de la course des voleuses de temps.

On prend la pause devant les caméras, on fait une hola on se souhaite bon courage et là … 1…2…3… PARTEZ !!!

Ça y est, nous sommes lancées à une bonne allure, dans les 20 premières au début, la musique nous donne du dynamisme et nous entraîne. Je suis derrière Audrey, je la vois s’éloigner mais elle reste dans mon champ de vision et me donne un point de repère. Je double au fur et à mesure mais au bout d’un kilomètre, commencent les choses sérieuses ; Le terrain glisse, mes baskets s’enfoncent dans la boue et je fais tout mon possible pour ne pas tomber.

1,5 km le souffle commence à me manquer et je perds Audrey de vue. Ce n’est pas grave je garde mon allure et me concentre, j’entends le club me crier « ALLEZ JULIE !! » et me donne la force de continuer.

2km je me sens mal, la tête commence à me tourner, j’ai du mal à respirer mais je m’accroche et me répète en boucle « ne t’arrête pas, tu es forte ».

Je rentre dans la forêt et là : catastrophe le terrain glisse de plus en plus, les montées n’en finissent pas et les kilomètres non plus. Quand arrive une autre montée je suis à deux doigts de m’arrêter quand soudain Audrey m’attend, celle-ci ayant un gros point de côté. Nous avançons en marchant et essayons de reprendre notre souffle, on se fait doubler mais peu importe je lui dis de ne pas s’arrêter mais de s’accrocher et de reprendre ensemble. En haut de la montée après avoir récupéré notre souffle nous reprenons le rythme en sautant, zigzagant à travers les marres de boue. Quelques fois on n’a pas le choix, il faut « se jeter dans la boue » et je peux vous dire que mes chaussettes blanches s’en souviennent encore et ne me remercient pas.

Enfin nous arrivons au 3ème km, Audrey s’arrête et s’assoit. Je l’attends et lui dis de se relever mais elle n’y arrive pas de suite. Alors je la laisse derrière moi et avance à grand pas. J’arrive à dépasser quelques voleuses qui m’ont doublé et garde une bonne allure pour essayer de rattraper le retard. Encore une montée, je cherche sans cesse le panneau 4km mais ne le vois pas. Tant pis je dois garder mon rythme, je me retourne de temps en temps pour voir si j’aperçois Audrey.

Sans m’y attendre un homme crie « plus que 500 mètres », je retrouve le sourire et commence sérieusement à accélérer, il y a des caméras et je m’élance dans les airs pour prendre la pause, je pose le pied à terre puis sors enfin de la forêt. Plus qu’une dernière montée et j’entends crier « ALLEZ JULIE », je souris de toutes mes dents et tape un sprint sur 100 mètres doublant 4 personnes et là, le bonheur, je passe enfin l’arrivée et récupère avec hâte mon assiette bien méritée au bout de 35 minutes de course, le cœur battant à tout rompre

Signé : Julie


 

Les gendarmes et les voleurs et voleuses de temps,

Ambazac les 3 et 4 juin 2017

Il était une fois, (enfin, le 3 juin 2017,) toute une bande de joyeux voleurs et voleuses (18 si l’on compte les suiveurs et paparazzis), un peu cinglés, partis Direction Ambazac, retrouver les gendarmes sous une pluie battante. Cinglés oui, c’est bien le mot, quelle idée d’aller passer un week-end à se fatiguer à lutter contre les éléments et Dame Nature !!! Mais on est comme ça à l’ACB J

C’est donc le samedi 3 juin que Titi, Flo, Nat L., Steph, Marion, Audrey, Peggy, Pascal, Yannick, Fallou, Cédric, Nat P., Romane, Pauline, Marilyne, Joël, Julie et Agnès se sont donné le mot pour ce week-end Club ACB.

Arrivés sous des seaux d’eau, nous avons filé direction le retrait des dossards, les premières courses arrivant à grand pas. Marion n’a pas pu prendre le départ mais à 18h00 Audrey et Julie, étaient fin prêtes à en découdre avec les 5 km des gendarmes et c’est à leur arrivée, toutes 2 crottées, que nous avons pu mesurer leur ténacité. Course non classante qu’elles ont bouclé en 35 minutes environ.

Cette première journée touchant à sa fin, c’est après la traditionnelle pasta party que chacun regagna sa chambrée dans l’attente d’un lendemain bien chargé.

Ce jour si important du trail des 58 km arriva vite, pour certains dont la nuit fut bien courte, levés à 5h30, aie, oui le réveil, ça pique ; Ainsi Titi, Pascal, Steph, Fallou et Cédric prirent le départ à 8h00 précises, dans la brume matinale, précédés des gendarmes à cheval en costume d’époque, bicorne sur la tête. (Pour info, les dénivelés du Grand Trail du Limousin sont de 2410 m en positif et 2321m en négatif. Le bitume est principalement présent dans les traversées de villages ; il représente environ 6% de la distance totale, l’ascension totale cumulée étant de 2106 m).

Le reste de la joyeuses bande ayant pour mission de retrouver tous ces voleurs sur le parcours afin de leur prodiguer les meilleurs encouragements qu’il soit pour leur redonner force, courage et motivation.

Que de péripéties et rebondissements pour suivre nos courageux voleurs, qui de loin entendaient cris et cloches à leur approche, les autres participants n’en revenaient pas de tant d’enthousiasme et se laissaient aller à quelques commentaires, « et moi aussi, il faut m’encourager … », et les paparazzis ACB y allaient de plus belle à chaque nouveau coureur.

Gageons que l’ACB aura marqué tous les participants qu’ils auront croisés !

Tout ce petit manège jusqu’à ce que l’heure tourne et oblige les voleuses et le voleur des 10 km à regagner le point d’arrivée pour prendre le départ. Mais peu avant 15h00, nous avons eu la chance d’assister au passage de la ligne d’arrivée de Titi au bout de 6h51’30, Pascal pour une superbe performance en 6h57’23, Steph en 7h19’57 et Fallou le Saint Bernard de l’équipe dont nous avons loupé l’arrivée en 8h03’14 ; Cédric pris de douleurs fut contraint d’abandonner au 40ème kilomètre, mais quelle belle course malgré tout.

Départ du Trail Découverte de 10 km avec ses 600 mètres de dénivelé à 16h00, précédé lui aussi des gendarmes à cheval, et c’est parti pour une série de montées et descentes des plus glissantes, dame nature ayant laissé la veille derrière elle, terrains plus que glissants et boueux.

Yannick finira « vert » mais pas « humilié », 5ème de sa catégorie en 49’37’’, les jumelles : même temps (comme c’est bizarre) en 1h05’15’’ et notre triplette Peggy en 1h11’00’’.

Et voilà la presque fin d’un week-end club bien intense, à renouveler comme chaque sortie réussie dès l’année prochaine.

Signé : les jumelles

 
Le trail des gendarmes et des voleurs 

Trail 10KmsNath, Agnès, Peggy et Yannick

Trail 58 Kms

  • Thierry 6h51
  • Steph 7h19
  • Fallou 8h00,
  • Cedric (abandon au 40eme sur blessure pieds et tendons)
  • Pascal 6.57
  • Accompagnateurs / Flo, Nath, Pauline, Romane, Nath, Marion, Audrey, Agnès, Julie, Peggy, Yannick

Mon ressenti sur Le 1er trail (découverte): Depuis plusieurs qemaines, Alain (Perrier)nous avait concocté un plan pour ce
fameux trail, mon 1er trail…. Nous étions 5 membres de l’ACB à y
participer : Thierry, Cédric, Stéphane, Fallou et moi (Tchang).

Arrivée samedi début d’après-midi sous un déluge, une pluie torrentielle (Mary Poppins se serait régalée) qui n’augurait
rien de très bon pour le 5 kms

des filles en préparation.. A part, peut-être un grand bain de boue (Très bon pour la peau m’a-t-on dit)
Elle s’est bien déroulée malgré le temps. 

Puis, fut le temps du repas: Dîner du soir « pasta party » pour se mettre « dans le bain »…. qui s’est passé assez sagement ..peut-être qu’une petite montée de stress s’emparait déjà de nos
traileurs du 58… les filles nous ont rejoint, mettant une ambiance un peu plus conviviale… Il y eut la pluie, même jusque dans la nuit
vers 23h. Les Trails de 10kms et 58kms ressembleront plus à un mud day.
La nuit à l’hôtel fut assez courte car tout le monde avait « Sa » petite appréhension … Mon but, comme pour toute épreuve, était de le finir… Je me souviens, il y a 3 ans, pour mon 1er marathon, sans réel
entraînement, mon frère Fabien, m’avait montré une vidéo sur une habituée des grandes courses qui eut un problème sur les dernières centaines de mètres. Elle finissait sa course en rampant sur le
bitume. C’était extraordinaire à voir…J’étais ému et rêverai d’un pareil final. Il faut vraiment en vouloir, que la tête et l’esprit
dépassent la fo

rce du corps humain. Je pus le finir en 4h47…un peu long mais le but était d’arriver au bout… pas avec la même beauté du geste malheureusement.

Maintenant, un nouveau défi se profilait à l’horizon. ..un trail de 58km. Par contre, cette fois-ci, mon corps était préparé suivant un plan fait par coach Alain ; et titi, Cédric et Steph m’ont promené 2 fois en forêt… Où ils m’ont fait partager leurplaisir de la grimpete et des descentes à se déchirer les pattes…j’étais à la traîne, j’avais perdu ma langue (en fait, j’essayais de garder de l’air pour ne pas
avoir une syncope)… Je les suivais mais sentais un gros doute m’envahir. .. »Ça ne va pas être du gâteau « …un comble pour un gourmand comme moi…
Retour à la réalité, dimanche matin 7h15, 45mn avant le départ… Nous 5, attendionsle moment fatidique où, nous partirions à
la conquête de ce fameux trail. .. Nathalie m’a regardé et a compris que je n’etais pas bien « dans mes baskets ».
Je m’imaginais déjà rampant dans la boue pour le finir…
8h : le départ est donné. ..je suis avec Fallou, nous sommes partis à la cool. Je vois Steph s’éloigner et ne vois plus, ni Titi
ni Cédric … Je n’avais qu’une idée en tête « ne te crame pas » suit le troupeau et ça ira. Je regardai mes pieds…il ne faut pas te blesser…
Je gardais un rythme constant jusqu’au1er ravito au 18eme km, j’avais perdu Fallou mais ai retrouvé Steph. Je pris mon temps pour boire et grignoter quelques pâtes de fruits (titi m’avait dit :
« surtout, bien respe

cter les pauses ravito, elles te requinquent). Je repartis de plus belle et suivais Steph, qui était 100m devant moi. Je gardais la distance. .. Puis Steph a commencé à ralentir, je l’ai rejoint.
Nous avons fait un petit bout de chemin ensemble. Nous arrivions sur une petite route. Des femmes hystériques scandaient nos prénoms…mais c’était l’ACB, nos « Girls power » qui mettaient du
rythme à la course…tous les autres participants nous regardaient, envieux de nos supportrices et paparazzis. ..il y en a même 2, collés à « mes baskets » qui m’ont
dit en plaisantant « Tu ne veux pas partager »..avec un grand sourire, je leur ai répondu « désolé, elles sont à nous et nous ne partageons pas », en montrant en même temps, mon tee-shirt du club.

En voyant nos supportrices, je me sentais « gonfler à bloc », prêt à en « découdre » jusqu’au bout. .. J’avais avec moi, mon smartphone. Il était dans mon sac à dos. Je n’y touchais pas…c’était juste au cas où.
J’entendais le bruit des messages whatsApp. .mes voisins de course aussi. Je leur disais « ce sont nos supportrices qui n’arrêtent pas et n’arrêterons pas jusqu’à l’arrivée de nous encourager. « Vous avez de la chance » m’a t- il dit. Je l’ai regardé avec un long sourire et lui
ai dit « Tu n’imagines

même pas tout ce que nous allons faire après »…il est resté bouché bée. …et moi, ça m’a donné de l’élan pour grignoter quelques autres kms. Au ravito du 39eme km, nos supportrices étaient toujours présentes… Quelle pêche elles avaient… Et nous, nous nous abreuvions de leur puissance émotionnelle… Je me sentais requinqué à nouveau…
Agnès a couru un peu avec moi, en me disant, c’est bien scalou, plus que 18km… 2/3 déjà fait… Vu comme ça, ça semblait bien parti. Flo remplit mon sac à dos d’eau, et en partant du ravito, je vis Steph
arriver. ..il semblait aller mieux. Au 40eme km, je retrouvai Cédric, qui malheureusement, commençait à avoir des douleurs aux pieds et tendons. Je fis un peu de chemin avec lui…puis m’eloignais tout  doucement, sur le même rythme. ..
Là, vraiment, j’étais bien…le corps suivait, la tête, l’esprit de groupe, la main de l’ACB me tirait en avant pour ne plus me lâcher. Je commençais à ressentir quelques douleurs au genou gauche (à cause d’une descente très raide et très rapide), des cailloux invisibles qui se glissaient dans ma chaussure droite…les 8 derniers km étaient un peu plus dur à avaler…je glissai ma douleur dans un des tiroirs de mon esprit et continuai à courir en regardant mes pieds (si vous saviez à quel point ils sont moches…mêmes plus monstrueux
qu’avant)..mais bon, le principal est qu’ils « tiennent la route »…
Il reste 2km, je reprends du « poil de la bête ». mes pieds accélèrent ….
Je grapille des places en doublant quelques traileurs. ..puis…face à nous, des grandes marches.. .pas beaucoup mais assez pour nous casser les pattes. Tout le monde y va en douceur, comme un
gâteau que l’on savoure…moi aussi je suis gourmand. .mais là, je veux en finir…je commence à courir sur ces marches.. . J’ai bien dit commence, le corp

s a du mal à suivre..je gravis une à une les marches
Et arrivé en haut, il ne restait plus qu’un tour de piste..et en descente s’il vous plaît ..je l’ai pris à fond…et suis arrivé vainqueur de moi-même et heureux enfin, car sachant mon 1er trail fini et grâce à
notre équipe, nos supportrices et paparazzis… le coeur du club nous avait bien suivi tout du long moralement. .

Signé : Pascal (Tchang)

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