Calculez vos allures et votre potentiel

Calculez votre potentiel

stadePrincipe : Chaque compétition livre des résultats intéressants et pas seulement sur le plan chronométrique ou classement dans l’épreuve.La compétition est courue à une allure qui est étroitement liée à votre VMA

VMA : C’est LA vitesse atteinte par un chronocoureur lorsque sa capacité d’utilisation de l’oxygène est maximale. Bien sûr il peut aller plus vite mais …pas longtemps.

Analyse : Comme on peut déterminer sa VMA assez précisément sur cette compétition….. autant s’en servir pour recentrer son entrainement.

Pour calculer votre potentiel : Cliquez ICI

mode d’emploi du fichier

1. première partie : la compétition de référence
Sélectionnez la distance (1) et le temps réalisé (2) avec les curseurs : vous obtenez des informations sur la VMA et la Vitesse.

2. deuxième partie : Potentiels
Sélectionnez la distance de votre prochaine compétition :
vous obtiendrez votre potentiel

3. troisième partie : les temps à réaliser à l’entrainement vous sont donnés !

Vous n’avez plus d’excuses pour ne pas connaitre vos allures à l’entrainement !!!!!!!!
A vous de jouer

Sebastien

L’aponévrosite plantaire chez le coureur à pied

Une pathologie moins connue que le syndrome de l’essuie-glace mais tout aussi invalidante est l’aponévrosite plantaire. Cette dernière est une inflammation de l’aponévrose plantaire soit au niveau de son insertion sur le calcanéum (os du talon) soit plus rarement au niveau de son corps charnu. Elle s’appelle parfois fasciite plantaire.

Très souvent, l’aponévrosite plantaire est confondue avec l’épine calcanéenne. L’épine calcanéenne est une calcification de l’insertion calcanéenne de l’aponévrose. En cas d’aponévrosite, il n’existe pas de calcification, ce qui rend la radio du pied non spécifique pour le diagnostic.

L’aponévrose plantaire, qu’est ce que c’est et à quoi sert-elle?

L’aponévrose plantaire est un tissu fibreux plus ou moins triangulaire à sommet postérieur. Elle s’insère en arrière sur le tubercule du calcanéum. En avant, elle se divise en languettes qui vont se fixer sur la base des premières phalanges. L’aponévrose sous-tend l’arche interne du pied.         On peut le comparer à un ligament fibreux peu flexible ce qui lui permet de transmettre la force de propulsion de l’arrière vers l’avant en stabilisant l’arrière-pied en varus. Dans sa biomécanique, elle est en continuité avec le fonctionnement de la chaîne musculaire postérieure (ischio-jambiers en haut et triceps sural en bas).

http://www.youtube.com/watch?v=DGwdk-U8THQ (à 1min17)

A quel moment l’aponévrosite peut elle apparaître?

L’âge moyen d’apparition de l’aponévrosite plantaire est de 40 ans. Comme le fascia n’est pas très souple, cet étirement peut causer de petites déchirures qui mènent à l’inflammation et à la douleur. Parmi les facteurs imposant une pression supplémentaire au fascia plantaire et au talon, on compte une surélévation ou un affaissement de la voûte plantaire et la marche sur une surface inégale.

Il existe de nombreuses causes à l’aponévrosite plantaire:

Causes sportives:

  • Port de chaussures inadaptées comme souvent, et pour l’utilisation hors sport l’utilisation de chaussures type “Tong“
  • Une raideur des muscles des mollets est très souvent à l’origine du trouble (à prendre en compte dans le traitement).
  • Augmentation brusque des volumes d’entrainement, de l’intensité ou de course avec des chaussures inadaptées au terrain.

Causes extra-sportives:

  • un poids excessif sur le pied d’une station debout prolongée
  • des déséquilibres mécaniques du pied
  • l’arthrose et la polyarthrite rhumatoïde, …
  • un gain de poids soudain

Pour les personnes ressentant une douleur uniquement le matin, une autre cause de douleur est le rétrécissement du fascia plantaire. En effet, pendant la nuit, la flexion de la cheville, ce qui amène les orteils à pointer vers le sol, raccourcit le fascia plantaire. Le matin lorsque vous vous levez, son allongement peut provoquer une douleur. Il ne s’agit toutefois pas d’un événement strictement nocturne. La douleur peut se déclencher à tout moment où le pied est courbé (c’est-à-dire pointé) pendant des périodes prolongées. Par exemple, une longue conduite automobile peut causer une aponévrosite dans le pied droit qui appuie sur l’accélérateur.

Le type de pied dans son analyse statique par contre n’est pas un facteur de risque. Ainsi, la répartition des « types » de pied est comparable chez les patients sains et chez les patients atteints d’aponévrosite, à savoir : 30% de pieds creux, 20% de pieds plats. (Méta-analyse canadienne menée sur 3500 coureurs)

Quels symptômes ?

            Le symptôme quasi unique de l’aponévrosite plantaire est la douleur talonnière. Elle est ressentie surtout lors de la mise en charge (la matin ou après une position assise prolongée). La douleur est ressentie lors de l’attaque du talon au sol et n’est pas soulagée par la marche sur la pointe du pied. Cette douleur de mise en charge est ressentie sous le talon et diminue progressivement après quelques minutes. En cours de journée elle réapparaîtra suite aux pressions répétées sous le calcanéum. La douleur est bilatérale dans 30 à 35% des cas. Lors de la course, la douleur apparaîtra souvent rapidement et son apparition pourra varier en fonction de l’utilisation de chaussures différentes.

Une boîterie peut être parfois observée.

L’examen clinique retrouvera une douleur exquise lors de la pression de l’insertion calcanéenne de l’aponévrose. La palpation des faces latérales du calcanéum n’est pas douloureuse comme elle le serait en cas de fracture de fatigue du calcanéum. Il n’y a ni rougeur ni oedème.

La recherche des facteurs prédisposant devra être méticuleuse: instabilité sous-talienne (sous-astragalienne), instabilité médiotarsienne, pronation tardive, raideur de la chaîne postérieure.

Quels examens faire ?

La radiographie standard n’a que de peu d’intérêt. La présence d’une épine calcanéenne ne confirme ni n’infirme la présence d’une inflammation de l’aponévrose plantaire. Tout au plus est-elle l’expression d’une raideur du système suro-achiléo-plantaire (mollet+ plante du pied). Comme tout tissu mou, c’est l’échographie ou l’IRM qui visualiseront au mieux l’aponévrose. L’échographie, si elle est facilement accessible et peu coûteuse, reste cependant dépendante de l’expertise du radiologue et de la technicité de son matériel.

Le scintigraphie permet le diagnostic différentiel avec la fracture de fatigue du calcanéum. Le spot d’hyperactivité concerne l’entièreté du calcanéum. En cas d’aponévrosite plantaire seule la face inférieure du calcanéum sera « marquée ».

Quelques idées de traitement ?

Le plus important est de s’assurer du diagnostic. Contactez un praticien compétent qui sera le plus à même de confirmer ou non cette aponévrosite. Afin d’éviter tout prosélytisme, je n’aborderais pas les différentes thérapeutiques (ostéopathiques,  kinésithérapiques, médicales ou podologiques). Je ne vous donnerais qu’un seul conseil qui peut s’avérer utile en cas d’aponévrosite (surtout dès le début de l’apparition des signes).

L’idée de cet exercice est d’écraser l’aponévrose plantaire. Utiliser une balle de tennis (puis une balle de golf), une haltère ou un objet dur à faire rouler sous le pied. Cet exercice a pour but d’assouplir l’aponévrose plantaire.

Bon run à tous.

Fabrice Bedin, Ostéopathe DO – Saint leu la forêt (95320)

Corrida de Houilles 2016

Dernière sortie de l’année pour l’ACB (même si certains prévoient encore une petite course dans une lointaine contrée espagnole…) lors de la prestigieuse corrida de Houilles

Deux courses de 10Kms étaient au programme Dimanche après-midi.

course des as

Une première course accessible uniquement aux débutants …. qui se gagne en 28’19 » chez les hommes et 31’14 » chez les femmes…

Une seconde course – bien plus intéressante – a lancé le programme de l’après-midi. Les principaux clubs mondiaux étaient représentés avec leur fan club

image2

une course d’un niveau extraordinaire…..

sebgeorges

patrice

thierryimage1

classement houilles

Bravo à tous les coureurs et merci aux supporters d’avoir bravé le froid polaire.

fin de course

BONNES FETES A TOUS !!!!!

Prendre son pied sans se blesser

En un mot, dès qu’une douleur inhabituelle du pied apparaît CONSULTER.

Je vais vous parler aujourd’hui des douleurs de pied du coureur. Elles sont diverses et trouvent toutes des origines différentes: sur-entraînement, post-course, changement de chaussures. Une chose est sûre, quand le pied commence à faire mal  c’est l’ensemble des jambes et du bassin qui vont compenser…Raison pour laquelle il faut prendre au sérieux ces douleurs de pied.

Je ne vais pas rentrer dans le détail des pathologies propres aux soins podologiques (ongle incarné, cors, …), mais seulement documenter et analyser les pathologies les plus souvent rencontrées chez mes patients-coureurs.

Voici une coupe de pied de notre “espèce“. La chose est complexe car tout le système est suspendu au niveau du médio-pied mais en même doit répondre à la contrainte du poids du corps venant du dessus.

 pied1

pied2 

 -Aponévrosite plantaire: Un très bon article écrit par Vincent Demangeot le podologue du runningcafé.

http://www.runningcafe.fr/sante/podologie/laponevrosite-plantaire-2181

Extrait:

 L’aponévrosite ou fasciite plantaire est une souffrance de l’aponévrose plantaire. L’aponévrose plantaire est en quelque sorte la charpente de l’arche du pied. Elle s’insère sur le tubercule postérieur du calcanéum et se termine en se divisant en bandelettes sur la base des premières phalanges. Elle est de forme triangulaire (éventail …), son insertion est étroite et épaisse et sa terminaison est large et fine.

pied3Cette structure fibreuse, stabilise, soutient l’arche interne et s’oppose à l’affaissement du pied. L’aponévrose permet aussi la transmission de la force de propulsion de l’arrière pied vers l’avant pied.

Dans la pratique sportive et plus particulièrement dans la course à pied, l’aponévrose plantaire qui présente une élasticité limité, est soumit a des contraintes répétitives importantes. Ces dernières peuvent engendrer une aponévrosite.

Le symptôme quasi unique de l’aponévrosite plantaire est la douleur talonnière (plutôt en interne), dans certains cas c’est le corps de l’aponévrose qui est douloureux (légèrement en avant du talon). Elle est ressentie surtout lors de la mise en charge (la matin ou après une position assise prolongée). La douleur est ressentie lors de l’attaque du talon au sol et n’est pas soulagée par la marche sur la pointe du pied. Cette douleur de mise en charge est ressentie sous le talon et diminue progressivement après quelques minutes. En cours de journée elle réapparaîtra suite aux pressions répétées sous le calcanéum. Classiquement elle survient progressivement pied4lors des entraînements. Parfois, elle peut disparaître à l’issue de l’échauffement pour réapparaître dans les minutes suivant l’arrêt de l’activité. Une boiterie est parfois observée.  L’examen clinique retrouvera une douleur exquise lors de la pression de l’insertion calcanéenne de l’aponévrose.

Les facteurs favorisants de l’aponévrosite plantaire sont :

  •             un trouble statique et/ ou dynamique (pied valgus, plat, creux, instable)
  •             une chaussure inappropriée ou usée
  •             surmenage kilométrique
  •             terrain instable
  •             surcharge pondérale

   Tendinite achilléenne

               Elle va s’exprimer par une douleur à la face postérieure du talon. Un grand classique du coureur qui est souvent l’expression d’une trop forte sollicitation du mollet (triceps sural).….La tendinite se déclenche lorsque le tendon est soumis à des contraintes trop importantes sur un période trop longue ou à un moment inapproprié, ce qui va dépasser sa capacité de résistance.

Les causes sont multiples :

  • Une mauvaise position à l’effort (suite à des séquelles d’entorse mal soignées, …)
  • Des chaussures inadaptées ou usées.
  • Etirements excessifs en quantité et qualité
  • L’entraînement sous la pluie, dans le froid.
  • Le travail prolongé à plus de 80 % de la puissance maximale (un effort trop intense et trop long)
  • Des efforts physiques violents répétés sans échauffement.
  • Causes infectieuses : caries, excoriation cutanée du membre inférieur
  • Dans le cas de sortie supérieure à 1h, des étirements réalisés à chaud.
  • L’alimentation acide

  

  Epine calcanéene

               Une douleur qui pourrait s’apparenter à l’aponévrosite plantaire. La différence entre ces 2 pathologies est le fait que l’épine est clairement objectivable à la radiographie. On peut voir en effet des dépôts de cristaux de calcium sur l’insertion de l’aponévrose plantaire. (insertions antérieurs ou postérieures)

pied5

– Névralgie de Morton

Les névralgies de Morton sont dues à la souffrance du nerf plantaire interdigital comprimé entre les têtes métatarsiennes voisines. Le nerf s’épaissit, formant un névrome (épaississement cicatriciel du nerf) très douloureux. Les douleurs très vives se localisent, le plus souvent entre les bases des troisième et quatrième orteils et peuvent irradier vers les orteils voisins. Elles sont aggravées par la marche et obligent parfois à se déchausser. La pression du névrome reproduit la douleur. Pathologie assez fréquente en course à pied. Surtout ne pas tarder pour consulter.

  Ténosynovite

pied6Parmi les nombreux symptômes du pied, la ténosynovite, avec sa douleur caractéristique dans la région de la cheville et de la voûte plantaire longitudinale, est assez courante. La synovite peut être causée par des déformations du pied, tel qu’un pied plat, une sollicitation excessive, des chaussures ne maintenant pas bien le pied, ou des séquelles de fracture ou autres blessures. Le recueil des antécédents médicaux et un examen clinique sont essentiels au diagnostic de synovite qui se manifeste surtout par une douleur locale, une sensibilité et des mouvements douloureux. Hormis le tendon d’achille, ces ténosynovites peuvent toucher au niveau dorsal du pied, le long extenseur du I, le muscle tibial antérieur ou au niveau plantaire, le muscle fléchisseur du gros orteil, celui du tibial postérieur, ….

   Fracture de fatigue

a- La fracture des métatarses

               Le classique du surentraînement. C’est la fracture la plus courante en course à pied. Elle va apparaître dans les phases de préparation à vos objectifs. Elle a été découverte très tôt  par Breithaupt en 1855.

Très souvent, la symptomatologie douloureuse est progressive et se situe sur l’avant-pied. La douleur est de type mécanique, et s’accompagne de phénomènes œdémateux bien visibles sur le dos du pied. Le repos apporte un soulagement tout au moins pendant la phase initiale. Les symptômes sont d’abord reliés aux activités physiques puis finissent par devenir invalidants dans la vie quotidienne avec apparition d’une boiterie. Parfois, on retrouve un traumatisme mineur inaugural (appui sur un caillou avec des racers par exemple), mais très souvent la douleur apparaît sans trauma initial. 

b-La fracture du calcanéum

               Il est habituellement très stéréotypé et se traduit typiquement par un gonflement douloureux du talon qui survient dans les heures ou les jours qui suivent une activité inhabituelle (sortie longue, fractionné un peu long, …). Elle représente 15% des fractures de fatigue du pied. L’intensité et la vitesse d’installation des symptômes sont variables. L’oedème, plus ou moins marqué, intéresse l’ensemble du talon et peut s’apprécier par la largeur de l’arrière-pied, mesurée sur le ventre et surtout par l’empâtement de la région pré-achilléenne, effaçant les gouttières rétro-malléolaires.

La douleur est d’emblée suspectée lorsque le patient marche en gardant le talon en légère surélévation pour ne pas toucher le sol. On la retrouve très facilement à la palpation du calcaneum, en particulier lors du pincement transversal bi-digital.

La percussion du calcanéum réveille la douleur tout comme la marche sur les talons.

Pour être sûr de ne pas passer à côté d’une pathologie tendineuse achillléenne, les tests d’étirement du triceps sont indolores, tout comme la marche sur pointe de pied. La palpation soigneuse du tendon d’Achille permet en principe de l’innocenter.

 

  Hallux valgus

 pied7Il s’agit d’une déviation du gros orteil vers l’extérieur, avec, fréquemment, une proéminence de la tête du premier métatarse (oignon). Cette voussure peut devenir inflammatoire par la bursite sous-jacente de la tête métatarsienne, ce qui accentue la bosse. Très souvent elle oblige à augmenter les tailles de chaussure lors de leurs achats.

 –  Dérangement articulaire d’un os du pied – Naviculaire, cuboide, Cunés

               Ces troubles font partie de la partie importante de la consultation ostéopathique chez les coureurs. En effet, les chocs répétés liés à l’impact au sol engendrent des petits troubles de la mobilité du pied, qui peuvent être source de douleurs intenses. Le naviculaire, le cuboide et les cunés sont les plus touchés par ce genre de troubles. La mobilisation de ces os entraînent des douleurs et l’on peut ressentir une sensation de blocage d’un pied par rapport à l’autre. La radiographie sera négative et seul l’examen clinique sera l’examen de référence.

 – Le syndrome du canal tarsien

               Le syndrome du canal tarsien se manifeste par une douleur du type brûlure, le long de la plante et dans tous les orteils, pouvant être due à la compression du nerf tibial postérieur à l’intérieur du tunnel fibro-osseux sous le rétinaculum des fléchisseurs de la cheville. La compression de ce nerf peut avoir plusieurs causes, les plus courantes étant des irrégularités osseuses, des fractures de cheville ou des luxations, des ganglions ou encore un mauvais chaussant.

On peut constater une perte de sensibilité dans les régions innervées par les nerfs plantaires externes et internes, ainsi qu’une faiblesse et une paralysie des muscles du pied, en particulier les fléchisseurs des orteils.

 

En conclusion, ne jamais négliger une douleur de pied au détriment, un de développer des douleurs ailleurs  par phénomène de compensation(essuie glace, tendinite achilléenne, bursite rotulienne, sciatique ….) et de deux d’aggraver votre problème primaire au pied.

Bon run !

Fabrice Bedin, Ostéopathe DO – Saint leu la forêt (95320)

Test de la PETZL REACTIK +

Une nouveauté dans le monde des frontales.E95HMI-REACTIK_LowRes

En effet, la marque PETZL se dote d’un nouveau modèle qui se connecte directement à son smartphone par le biais du Bluetooth. A quoi cela peut il servir me direz-vous ? Tout simplement à paramétrer votre lampe en fonction de vos besoins.

C’est très simple. Vous téléchargez l’appli MY PETZL LIGHT sur l’Apple store ou le Play store.

Vous jummelez votre lampe à votre téléphone et c’est parti.

Vous pouvez choisir l’un des modes pré-enregistrés (Trekking, Trail running, Alpinisme, …) ou paramétrer vous-même les différents modes d’éclairage.

Pour ceux qui ont connu la NAO, vous aviez la même possibilité de programmation avec votre PC/MAC que maintenant avec votre smartphone.

4 modes d’éclairage s’offrent à vous :

  • Le célèbre mode REACTIVE LIGHTING qui adapte la luminosité de la lampe à l’environnement (diminution de l’intensité lumineuse en ville par exemple, augmentation de la luminosité dans la nuit noire)
  • Le mode CONSTANT LIGHTING. Luminosité constante
  • Le RED LIGHTING. Lumière rouge pour la lecture ou le bivouac
  • Le mode LIVE : Mode où votre téléphone gère instantanément l’intensité lumineuse par simple déplacement du curseur sur l’écran de ce dernier.

Chacun des 3 premiers modes dispose de 3 paramétrages distincts :

  • Maximum autonomie / Standard / Puissance maximum

Prise en Main :

Il est très appréciable d’avoir une frontale sans batterie sur le bandeau arrière. De ce fait, elle reste très légère à porter (115g). Une fois le paramétrage réalisé, vous pouvez éteindre le bluetooth ou le laisser actif. La REACTIK est équipée de la bluetooth low energy qui permet de limiter la consommation du bluetooth.

Sa puissance maximum est de 300 lumens, ce qui est largement suffisant pour une bonne visibilité nocturne. Ces faisceaux large, mixte ou focale sont aussi performants que sur la NAO. Elle est résistante aux projections dl’eau (IPX4) et son bandeau est lavable et parfaitement ajustable.

Sa recharge se fait par un câble USB et le temps de charge complet est d’environ 4h. Son seul bémol est son comportement dans le brouillard ou en cas de bruine. En effet, le système REACTIVE devient un peu délirant ne pouvant plus calculer correctement la bonne luminosité à apporter. Dans ce cas, il faut basculer en mode CONSTANT.

Enfin son point fort est son prix. 89€ pour une frontale aussi polyvalente est une bonne surprise.

En conclusion, La REACTIK trouva son public pour ceux cherchant à investir dans une bonne frontale un peu plus élaborée qu’une TIKKA mais moins onéreuse qu’une NAO.

Performances d’éclairage

Technologie d’éclairage Couleur d’éclairage Modes d’éclairage Puissance d’éclairage Distance d’éclairage Autonomie Mode réserve
REACTIVE LIGHTING blanc MAX AUTONOMY 80 lm 70 m 10 h 15 lm pendant 2 h
STANDARD 170 lm 90 m 5 h
MAX POWER 300 lm 110 m 2h30
CONSTANT LIGHTING proximité 30 lm 35 m 15 h
déplacement 100 lm 70 m 5 h
déplacement rapide 200 lm 90 m 2h30
rouge proximité 2 lm 8 m, visible à 1 km 30 h
clignotant 60 h

Lm : Lumen

Point + :

  • Paramétrage aisé par le smartphone. Evite l’utilisation d’un ordinateur, et permet le réajustement des paramètres en cours de course
  • Prix
  • Autonomie

Point – :

  • Utilisation dans le brouillard, les nuages ou la bruine.
  • Capacité limitée pour un ultra-trail où il faudra passer 2 nuits à l’extérieur.
  • Pas de possibilité de remplacer la batterie par des piles satndards.

Note :

  • Stabilité pendant la course : 4/5
  • Puissance :  3,5/5
  • Rapport puissance délivrée/prix : 4/5
  • Rapport poids de la lampe/puissance délivrée: 5/

Fabrice Bedin, Ostéopathe DO – Saint leu la forêt (95320)